dimanche 15 avril 2007

Sans logements abordables, la tuile

Le trompettiste à la réputation internationale Wynton Marsalis essaie de persuader les musiciens qui sont propriétaires de ne pas revendre aussitôt leur maison. Parce que les promoteurs se pressent pour racheter les terres et en tirer profit (The Wall Street Journal, 12 octobre 2005). « Si ceux qui tirent leurs seuls revenus en jouant dans les clubs ne peuvent pas retrouver des logements abordables, c’est la fin de La Nouvelle-Orléans », dit Wynton Marsalis (New York Times, 8 septembre 2005).

Earl cherche à acheter une maison, peut-être s’installer dans le Village des Musiciens dans l’Upper Ninth Ward, même si le quartier ne lui plaît pas vraiment. C’est loin, mais c’est le plus gros projet de reconstruction de La Nouvelle-Orléans à l’heure actuelle. Un projet mené par l’ONG Habitat pour l’humanité. « Il faut voir au-delà, essaie de se persuader Earl. Il ne faut pas voir l’endroit tel qu’il est aujourd’hui, mais tel qu’il pourrait être demain. »

Aucun commentaire: