mardi 17 avril 2007

Dissertation sur les Freaks...


Freaks. Voilà le mot que je cherchais. Je cherche encore la bonne traduction en français. Freaks, comme le film de Tod Browning traduit en France par Freaks, la monstrueuse parade. Dans le dico, je ne trouve que des synonymes négatifs : marginaux, inadaptés, paumés, antisociaux… Alors que je pense tout le contraire. Ils sont bien mieux. Ils n’ont pas de maison en banlieue, pas de SUV rutilants, pas d’heures de bureau à respecter, ni d’assurance sociale. A bien des égards, ils vivent en marge de cette société d’abondance.

Mais antisociaux ? J’ai tendance à penser que vivre en banlieue dans un ghetto de riches protégé par des gardes de sécurité est un signe d’antisociabilité beaucoup plus marqué. Les monstres ne prennent pas la forme que l'on croit. Les vrais monstres n'en ont pas l'apparence. On est monstre dans les faits, les actes. Comme dans le film de Tod Browning.

Les freaks sont au contraire les premiers à parler et tendre la main à l’étranger. Je suis une étrangère et je ne trouve pas le bon mot dans ma langue pour les désigner.

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