mardi 17 avril 2007

Johann et Bethany Bultman, philanthropes


En pratique, la clinique fonctionne grâce à un partenariat entre la Louisiana State University (équivalent d’un centre hospitalier universitaire) et l’organisation religieuse des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul. Sans Johann Bultman, directeur du centre de soin communautaire des Daughters of Charity de La Nouvelle-Orléans et sa femme Bethany, journaliste et écrivaine, il est peu probable que le Centre médical de l’Université de l’Etat de Louisiane aurait spontanément offert des soins aux plus démunis.

« On leur a forcé la main », résume Bethany. En amoureux de La Nouvelle-Orléans et de ceux qui font exister la ville dans le monde : ses musiciens. Ces musiciens qui meurent jeunes de maladies qu’il aurait été facile de soigner, diabète, maladies du cœur, maladies pulmonaires, tension élevée... Repas décalés, manque de soleil et de sommeil, rythme de vie en dents de scie, dépendance à l’alcool et au tabac, les musiciens sont une population à risque.

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