mardi 17 avril 2007

« Le système de soin s’est écroulé »


Dans La Nouvelle-Orléans post-Katrina, il ne reste plus que l’hôpital de la Louisiana State. « Le problème, c’est que l’hôpital universitaire a très peu de lits, dit Bethany. Les Sœurs ont rouvert des cliniques de quartier et offrent des services de soins et des médicaments aux travailleurs pauvres, mais il est peu probable que l’Hôpital de la Charité rouvre ses portes. La ville, l’Etat et les Fédéraux se disputent pour savoir où reconstruire un nouveau Charity Hospital. La Nouvelle-Orléans ou Baton Rouge ? S’ils se mettent d’accord, ça prendra au moins huit ans. »

Pendant ce temps là, les médecins et spécialistes se font toujours rares à La Nouvelle-Orléans. La ville, qui comptait quelque 485.000 habitants avant l’ouragan, n’aurait aujourd’hui récupéré qu’à peine la moitié de sa population originelle. « Le système de soin s’est écroulé : il ne reste que le minimum, dit Catherine Lasperches. Depuis la fermeture de l’hôpital de la Charité, on n’a plus les moyens de faire de la médecine préventive. Aujourd’hui par exemple, on ne peut plus faire de colonoscopie. Des psychiatres, des othorino-laryngologistes sont très difficiles à trouver. »

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