mardi 17 avril 2007

« Notre relation avec la France est de loin la plus profonde »


Le budget annuel de Music Maker, qui était de 20.000$ en 1994, atteint aujourd’hui près de 600.000$. Les trois quarts apportés par des amoureux du blues, l’autre quart par des entreprises. Entre cent cinquante et deux cents artistes bénéficient aujourd’hui du soutien général de la Fondation, auxquels il faut ajouter cent musiciens de La Nouvelle-Orléans qui ont reçu et reçoivent une aide spécifique lié aux ravages de l’ouragan Katrina. « On a collecté 200.000$ après la catastrophe, précise Denise.Dans les premiers jours, les besoins les plus pressants étaient de trouver des hébergements. A long terme, il faut reconstruire des carrières. »

De manière générale, les besoins sont énormes. « Ils sont bien plus importants que nos ressources, continue Denise. Ça nous oblige à nous concentrer sur les artistes pour lesquels on peut faire une différence. Sinon, on y perdrait notre cœur. »

Ils sont quatre salariés à temps plein, dont une Française qui vient de terminer la version francophone du site Internet. Pourquoi le français ? « Parce que nos attaches avec la France sont beaucoup plus fortes qu’avec n’importe quel autre pays en dehors des Etats-Unis, répond Denise. Notre meilleure vente à ce jour est la compilation « The Last and Lost Blues Survivors », sortie sous le label français Dixiefrog. Depuis la création de notre partenariat avec Dixiefrog, le soutien qu'a apporté le public français à Music Maker n'a cessé de croître. On a des relations en Argentine et en Australie, mais notre relation avec la France est de loin la plus profonde et la plus significative pour les artistes comme pour notre Fondation. »

Aucun commentaire: