mardi 17 avril 2007

Sainte Catherine, patronne de la Clinique des Musiciens


Mickey passe nous prendre. Il nous conduit à la New Orleans Musicians’ Clinic, la Clinique des musiciens de La Nouvelle Orléans, une autre organisation à but non-lucratif. Des photos de musiciens ornent les murs de la salle d’attente. Fondée par un couple de philanthropes, Johann et Bethany Bultman, en 1998, la clinique offre des soins à prix très réduits aux musiciens de la ville. Le monde est petit. La directrice est une compatriote bordelaise, Catherine Lasperches. C’est la fin d’après-midi. Elle est seule, remplit des dossiers.
Catherine Lasperches est « Family Nurse Practitioner », un titre qui n’existe pas en France.
« En gros, j’ai la charge de travail d’un médecin avec le salaire d’une infirmière », rigole Catherine. Slew m’a prévenu. « She’s a Saint ». La patronne qui veille sur les musiciens de La Nouvelle-Orléans est toute menue et a les traits tirés d’une femme qui travaille trop. Elle est seule à gérer la clinique. Ils étaient environ 900 musiciens résidents de l’Etat de Louisiane à fréquenter l’établissement avant Katrina.
Ils sont près de 1.400 aujourd’hui, dont 350 à Los Angeles.
« C’est là que nous envoyons des patients pour un traitement contre les addictions liées à l’alcool et aux drogues. Ils restent un mois en traitement. Le voyage est pris en charge. »

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