lundi 16 avril 2007

Oh what a beautiful city...



En fin d’après-midi, ils jouent à nouveau au Kerry Irish Pub avec Andrew et un nouveau guitariste. Earl et Dave doivent nous y rejoindre. Cary invite Earl à jouer avec eux, en souvenir du bon vieux temps. Earl se pointe avec un sax soprano dans sa malette. Ça fait des mois qu’il n’a pas joué, même pas pratiqué, trop pris par son nouvel emploi d’enseignant. Earl est malheureux. « Ça me désole, c’est la première fois qu’un métier m’empêche de jouer. Je n’ai plus le temps. Il faut que je prépare des cours, que je corrige des copies… Quand je suis à la maison, je suis encore au travail. »

« It’s been rainin’ in New Orleans all night long»... C’est la magie de La Nouvelle-Orléans. Je vois le même noyau de musiciens, mais le concert du jour n’est jamais tout à fait pareil à celui de la veille. Earl est tout sauf rouillé. Ils reprennent un negro spiritual, What a beautiful city. Je leur demande un extra, The House of the Rising Sun, une chanson folk américaine sur une prostituée de La Nouvelle-Orléans. Le Rising Sun est une maison close. La Nouvelle-Orléans est une belle ville, mais aussi une ville de bordels.

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