mardi 17 avril 2007

25$ ou un "terminologiste" ?


Contre 25$, Catherine reçoit les patients dans une salle, rend un diagnostic et réfère les patients à des spécialistes. Certains sont bénévoles, comme Amy, assistante sociale et conseillère psychologique. Un kiné, un psychiatre, un rhumatologue, un chiropracteur et un médecin de rééducation fonctionnelle donnent aussi de leur temps. Les autres, qui travaillent pour l’hôpital universitaire, offrent des discounts sur leurs services en fonction des revenus des patients.

« Mon travail consiste principalement à m’assurer que les patients vont voir le bon médecin », dit Catherine. Intimidés par un système auquel ils sont peu habitués, les pauvres préfèrent ne pas trop s’en approcher. Ou quand ils y vont, c’est à reculons. A tel point qu’il y a quelques jours, un musicien pensait avoir un rendez-vous avec un « terminologiste ».

Je ne suis pas sûre de piger toutes les subtilités du système américain. « Comment savez-vous que les gens qui viennent ici sont musiciens ? », demande Denise Duffy. « On le sait, répond Catherine. De toute façon, au pire, on soignerait d’autres pauvres gens qui ont besoin d’une aide médicale. »

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