mardi 17 avril 2007

Laisse le bon temps rouler !


Il y a un côté nord américain qui m’a toujours frappé : les gens expriment leurs sentiments à tout bout de champ quand, en France, on les distille du bout des lèvres. Mais je crois que Slewfoot et Cary battent tous les records. Ce sont les gens les plus doux, les plus gentils, les plus attentionnés que j’ai rencontrés. Et pourtant, j’en ai rencontrés un paquet.

Je le dis à Mickey. Il me répond : « We’re anti-assholes », que je pourrais traduire par « on est anti-connards, crétins, ou trous du cul. »

Mes hôtes sont mon billet d’entrée dans le monde des musiciens de La Nouvelle-Orléans. Depuis mon arrivée, je suis la vague, je me laisse trimballer. Je serre des mains, je récupère des numéros de téléphone, des cartes de visite dans tous les clubs, plus que je ne peux en visiter.

« Laisse le bon temps rouler », l’hymne officiel de la Big Easy, ne ment pas. La Nouvelle-Orléans roule, entraînant dans son sillage quantité de promesses, à chaque coin de rue.

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