Quand je reviens au Kerry, Lips est devenue copine avec tous les clients du bar. Il faut dire qu’elle sort des blagues entre toutes ses chansons. Je croise un couple de San Antonio, Texas, venu reconstruire des maisons détruites par l’ouragan. Lui se présente comme un « political activist », il me parle de communauté, d’Unitariens qui acceptent tout le monde dans leur église, même les païens… Des gauchistes au Texas ? Je ne comprends plus rien. Il est 2h du matin, j’ai bu comme un trou. Je suis comme une éponge qui a besoin d’être essorée. Je ne peux plus rien absorber, plus une goutte d’alcool, plus un mot étranger.
«
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire